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Hervé Legrand, vigile, panse des blessures en pensant l’amour du métier
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Hervé Legrand, vigile, panse des blessures en pensant l’amour du métier
Un an après les coups de feu à Bertry, Hervé Legrand, vigile, panse des blessures en pensant l’amour du métier
L’année dernière, au début du mois de juillet 2012, des coups de feu étaient tirés à l’entrée du Vamos, discothèque de Bertry. L’épisode faisait une dizaine de blessés légers, dont Hervé Legrand, vigile. Un an après, alors que le principal suspect, placé sous contrôle judiciaire, attend son procès, le vigile panse des blessures qu’il croyait guéries. Heureusement, elles n’ont pas affecté son amour du métier.
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De petites cicatrices rosées comme des brûlures superficielles. Les balles tirées à l’entrée de la discothèque de Bertry, le Vamos, l’été dernier, ont laissé des stigmates sur le haut de la cuisse de ce vigile quadragénaire. « Dans dix ans, on dira que ce sont des souvenirs », relativise-t-il. C’est qu’avec sa boule à zéro et sa carrure de boxeur, Hervé Legrand a les allures du battant : attention, pas celui du genre à tirer les bretelles du premier plastron croisé, mais plutôt à jouer des coudes pour aller de l’avant. « Ah oui, pour moi, le bonheur est devant ! » souffle-t-il en faisant mine d’indiquer une direction. Mais si Hervé n’est pas une petite nature, s’il n’a cure des cicatrices, il s’accommode difficilement de l’empreinte psychique de cet épisode retentissant. Alors que deux ou trois jours après les faits, « ça allait franchement mieux. J’ai même cru que l’émotion s’était dissipée », un an après les coups de feu survenus à l’entrée de la discothèque, les plaies, morales celles-là, refont soudainement surface. La nuit, généralement, « Je revis ce que j’ai vécu », analyse-t-il.
Se remettre en selle
Soit dans la nuit du 7 au 8 juillet, l’arrivée d’un homme armé d’un fusil. La tentative d’Hervé pour esquiver les coups, le bruit, les plombs tirés dans la porte du vestiaire et ceux qui l’ont finalement touché. Il a coutume de dire qu’il est passé « par une belle porte. » Le paradoxe ? C’est que l’émoi engendré n’a en rien entaché sa vocation – « quand on chute d’un cheval, il faut vite se remettre en selle. », défend le vigile du haut de ses 20 ans de carrière – ni ses méthodes de travail. Bien qu’il ait été victime de violences (ou peut-être parce qu’il a été victime de violences), Hervé Legrand prône le dialogue, même avec les clients réfractaires au service d’ordre. « Vaut mieux apaiser les clients agités. Si on mettait tout le monde à la porte, les discothèques seraient vite fermées ! » Et quand il n’y a pas d’alternative à l’expulsion, son adage c’est : mettre à la porte, mais en employant les formes. « Faut le faire avec respect. » C’est qu’il aime la clientèle de noctambules ; celle, fidèle, qu’il croise au Vamos sans pour autant prendre part à la fête. Alors que la foule s’amuse, lui reste droit dans ses bottes, prend un peu de hauteur et observe avec satisfaction ses congénères.
Contact
« J’adore le contact avec les gens, dans une ambiance festive, commente Hervé Legrand. On a l’impression de servir à quelque chose, de permettre aux clients de s’amuser ! »
Mais si l’épisode de l’année dernière a confirmé sa vocation, il a aussi révélé les risques du métier, qu’il connaissait, et mis en évidence une violence, verbale souvent, banalisée. « Un client m’a dit que ce n’était pas étonnant si l’on nous tirait dessus ! » Comme une preuve, s’il en fallait, de l’écho retentissant de cette fusillade. Un écho dont a souffert le Vamos. Injustement, selon Hervé.
« Ce qui est arrivé au Vamos aurait pu survenir n’importe où. C’est la faute à pas de chance si cela s’est produit à Bertry. »
Aujourd’hui, Hervé attend le procès et espère que la décision de justice aura tout autant d’écho auprès des clients.
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L’année dernière, au début du mois de juillet 2012, des coups de feu étaient tirés à l’entrée du Vamos, discothèque de Bertry. L’épisode faisait une dizaine de blessés légers, dont Hervé Legrand, vigile. Un an après, alors que le principal suspect, placé sous contrôle judiciaire, attend son procès, le vigile panse des blessures qu’il croyait guéries. Heureusement, elles n’ont pas affecté son amour du métier.
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De petites cicatrices rosées comme des brûlures superficielles. Les balles tirées à l’entrée de la discothèque de Bertry, le Vamos, l’été dernier, ont laissé des stigmates sur le haut de la cuisse de ce vigile quadragénaire. « Dans dix ans, on dira que ce sont des souvenirs », relativise-t-il. C’est qu’avec sa boule à zéro et sa carrure de boxeur, Hervé Legrand a les allures du battant : attention, pas celui du genre à tirer les bretelles du premier plastron croisé, mais plutôt à jouer des coudes pour aller de l’avant. « Ah oui, pour moi, le bonheur est devant ! » souffle-t-il en faisant mine d’indiquer une direction. Mais si Hervé n’est pas une petite nature, s’il n’a cure des cicatrices, il s’accommode difficilement de l’empreinte psychique de cet épisode retentissant. Alors que deux ou trois jours après les faits, « ça allait franchement mieux. J’ai même cru que l’émotion s’était dissipée », un an après les coups de feu survenus à l’entrée de la discothèque, les plaies, morales celles-là, refont soudainement surface. La nuit, généralement, « Je revis ce que j’ai vécu », analyse-t-il.
Se remettre en selle
Soit dans la nuit du 7 au 8 juillet, l’arrivée d’un homme armé d’un fusil. La tentative d’Hervé pour esquiver les coups, le bruit, les plombs tirés dans la porte du vestiaire et ceux qui l’ont finalement touché. Il a coutume de dire qu’il est passé « par une belle porte. » Le paradoxe ? C’est que l’émoi engendré n’a en rien entaché sa vocation – « quand on chute d’un cheval, il faut vite se remettre en selle. », défend le vigile du haut de ses 20 ans de carrière – ni ses méthodes de travail. Bien qu’il ait été victime de violences (ou peut-être parce qu’il a été victime de violences), Hervé Legrand prône le dialogue, même avec les clients réfractaires au service d’ordre. « Vaut mieux apaiser les clients agités. Si on mettait tout le monde à la porte, les discothèques seraient vite fermées ! » Et quand il n’y a pas d’alternative à l’expulsion, son adage c’est : mettre à la porte, mais en employant les formes. « Faut le faire avec respect. » C’est qu’il aime la clientèle de noctambules ; celle, fidèle, qu’il croise au Vamos sans pour autant prendre part à la fête. Alors que la foule s’amuse, lui reste droit dans ses bottes, prend un peu de hauteur et observe avec satisfaction ses congénères.
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